Semaine de la santé mentale du 12 au 25 mars

Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS)

«Environ 20% des enfants et des adolescents dans

le monde présentent des troubles ou des problèmes

mentaux. Dans la moitié des cas, les troubles mentaux1

se déclarent avant l’âge de 14 ans. Ils figurent parmi les

principales causes d’incapacité chez les jeunes dans le

monde.2».

En France, c’est un enfant sur huit qui serait concerné

par ces troubles3. Une prise en compte précoce des

troubles conditionne leur évolution. De plus, l’apparition

d’un trouble chez un enfant touchant également les

proches, il est important de les associer et de mieux les

accompagner au repérage, dès la périnatalité4.

Si la naissance d’un enfant est un événement clé dans

la vie, il est aujourd’hui reconnu que l’accouchement

peut engendrer divers troubles psychiques maternels

(dépression postnatale, baby blues...).

Les questions liées à la parentalité peuvent également se

poser lorsque l’on fait face soi-même à une souffrance

ou à des troubles psychiques. Cela peut impacter les

trois dimensions du concept de parentalité définies par

Didier Houzel : l’exercice de la parentalité (ensemble des

droits et des devoirs), les pratiques de la parentalité (les

actes concrets de la vie quotidienne) et l’expérience de la

parentalité (le fait de se sentir ou non parent).

Cette 29e édition des SISM sera l’occasion d’échanger

autour des pistes d’actions possibles pour favoriser le

bien-être des enfants, promouvoir la santé mentale dès

le plus jeune âge, accompagner la parentalité de tous,

et en particulier des personnes souffrant de troubles

psychiques.